Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Dât Rông

10 juin 2006

Delta du Mékong

Samedi 15 Avril 2006

Le tour sur le Mékong commence et Lac vient nous chercher à l'hôtel. Etant donné la chaleur ambiante, on espère secrètement que la voiture louée disposera d'un peu de place car à 5 on risque vite d'avoir chaud ! Pas de problème, ce n'est qu'un 4x4 avec 2 banquettes à l'arrière, donc on est archi à l'aise ! On fait connaissance avec le chauffeur qui s'appelle...pas, car on connait pas son nom. Au bout de 30 mn de route, enfin difficile de dire, on a droit à de la musique et là...c'est le drame. Je viens de reconnaître l'air, c'est une reprise, et je me tourne vers Eric pour voir ce qu'il en pense. Il me sourit et moi, je me retiens de pas m'écrouler de rire ! Le morceau est quasiment indescriptible, l'air est celui du "Bon, la Brute et le Truand" d'Ennio Morricone, mais là, remixé de façon à le rendre...moderne ?! Et vas y que je te rajoute à profusion des coups de fouets, de pistolets et tout autre bruitage bien particulier. Unique en son genre !

Au fur et à mesure, on se rapproche de Vinh Long, notre destination étant le  marché flottant de Caï Be. On marque un premier arrêt pour voir un champs de Lotus, dont la plupart ont déjà été cueilli, notamment par un môme et son père qui veulent nous les vendre. Lac nous achète une fleur et quelques graines à manger. La fleur vivra à peu près 15mn avant de dépérir ! Pour les graines, en fin de compte, c'est pas si mauvais que ça...

Nous arrivons en fin de matinée à Caï Be, si bien que le marché n'est plus très animé. En même temps, on profite quand même du paysage et notamment de la cathédrale se dressant fièrement au bord du fleuve. On continue ensuite notre visite sur un autre bateau à rame, un sampan. En naviguant au fil des arroyos, on découvre la densité de la végétation (enfin quand c'est pas construit) et la marée basse. Notre bateau tangue parfois de manière inquiétante après le passage de bateau à moteur et je me dis qu'il en faudrait pas beaucoup plus pour risquer de chavirer.

Après avoir reprit notre bateau inital, on s'arrête ensuite dans une fabrique de bonbon de noix de coco et de galette de riz. Chacune des employés, car il y a principalement des femmes, à sa propre tâche et l'exécute de manière minutieuse et chronométré. On goûte différent bonbons, banane, coco, ainsi qu'un fabuleux aux ginseng qui laissera un bon souvenir négatif ! En ressortant, des femmes font sécher des galette de riz au soleil, posé sur des "civières" en bambou tréssé.

Notre bateau à moteur nous récupère et l'on s'arrête dans un jardin d'arbre fruitier, ce n'est pas spécialement intéressant jusqu'à ce qu'on se retrouve attabler à boire du thé et de l'alcool de riz !!! Nous ne sommes pas seuls, comme dirait Fox Mulder d'X-Files, d'autres touristes sont également présent et pas que des occidentaux ! L'atmosphère est très bon enfant et il y a un groupe qui joue de la musique. Un homme et une femme se donnent ainsi la réplique en chantant. Le proprio, un vieil homme que je reconnais pour avoir vu sa photo sur des carnets de voyage vient nous saluer et discuter 5mn avec nous. Le bougre lève bien son verre ! Au final, après dégustation je lui achète une bouteille de cet alcool de riz aux plantes médicinales. Il paraît que c'est bon pour la santé alors on va pas s'en priver !!!

On prend ensuite la direction de l'hôtel à Cantho. Cette fois, personne ne parle anglais à l'accueil et après avoir posé les bagages, Eric et moi allons faire un tour en ville pour retirer de l'argent, faire graver les cd et se ballader dans cete ville calme où les rues sont désertes. Un habitant nous indique gratuitemeent la direction du distributeur international alors que nous tentons notre chance avec un distributeur local ! On y parvient  très facilement car il n'y a aucune voiture dans les rues. Là il est difficile d'expliquer la drôle de sensation que nous avons ressenti face au distributeur !  C'est un mélange de "Rencontre du 3ème type" et de "K2000" !!! Ce dernier est ultra sophistiqué et propose plein d'action possible (transfert d'argent, etc...) et en plus...il parle ! On a l'air un peu con car on se demande coment ça marche au final ! Mais comme "Starsky et Hutch", on gagne toujours à la fin.

En l'absence d'une boutique de gravure de cd, on jette notre temps dévou sur un café internet. Une partie de jeu en réseau conquis bientot notre espace si bien  que les 2 mètres entre Eric et moi deviennent  trop important pour se parler. Je suis un peu mort de rire intérieurement car on fait un peu tâche dans notre attitude "discrète". Après 1 heure, on paye un prix dérisoire au tenancier du lieu, un nain vietnamien adepte du culturisme ! J'en profite accidentellement pour mettre un coup de sac à l'un des joueurs en réseau. Non, là c'est vrai que c'est un accident !!!

On ressort, vers 18h, et là une vision d'horreur s'empare de notre vue. Les rues sont archi comblé de moto et véhicule en tout genre. Une heure auparavant c'était tout calme, et là d'un coup on se retrouve à éviter les engins motorisés. On se disait bien que quelque chose n'était pas normal par ici !

Finalement, avant d'aller se coucher, on prendra notre repas dans une cantine locale. Lac veut nous aider à commander les plats, mais on lui dit qu'on est habitué et qu'on va s'en sortir. Résultat, on nous a vu arriver, et on paye plus cher (le double) que le prix qu'à payé Lac pour son repas. Cela étant la somme reste dérisoire...on n'en fait pas une affaire d'état non plus, par contre y'avait pas grand chose à grignoter dans les assiettes, fin de service oblige, du coup même les moucherons ont eu faim !

Dimanche 16 Avril

Bien dormi, on prend notre petit déjeuner dans le salon enbas, il y a pas mal de monde, ça nous change. La soupe que je prends est vraiment délicieuse et copieuse. On part ensuite visiter le marché de Cai Rang et prenons place dans une petite embarcation sans passer par l'agence officielle (comprendre obligatoire) de l'etat. Lac nous dit que cela fait 2 semaines que notre batelier n'a pas eu de client, il est donc très content aujourd'hui. Sa fille n'a pas école et nous accompagne également.

Nous arrivons un peu tard, encore une fois, car pour les marchés faut vraiment se lever très très tôt. Cependant, l'avantage est qu'il n'y a pas beaucoup de touristes et que le nombre moins important de bateau nous permet de nous faufiler entre eux. Achat, échange se déroulent entre adultes et jeunes adultes, tandis que les enfants, du moins certains, jouent au cerf-volant. La petite fille de notre batelier est intrigué par nos appareils photos, aussi je décidede lui montrer sur l'écran LCD quelques clichés. Ca l'amuse beaucoup et elle point du doigt les sujets photographiés. Je décide de lui montrer alors l'un de mes magnifiques films dont je suis le criminel. Elle éclate de rire. Lac, notre guide, nous achète

des mangues que l'on déguste sauvagement. On prend quelques clichés bien débile de nous en train de bouffer. La gamine explose de rire...quel âge on a déjà ????

Après la visite de Cai Rang, notre bateau accoste à un petit ponton. Une poule et un coq nous accueillent en fuyant dignement tandis que nous pénétrons dans un jardin. A peine entré, je remarque un enclos dans lequel il y a des crocodiles. Ah super, je vais mitrailler sec ! Tout d'un coup on nous appelle derrière nous.Un groupe de vietnamien veut qu'on les rejoigne !

A peine à hauteur, on nous tend une bouteille de plastique découpée qui sert de verre. Dedans, ben c'est...de l'alcool de riz. Eh les gars, c'est le matin hein ! Bon, on boit quand même !  On discute un peu comme on peut, ce sont en fait des vietnamiens en vacances. Ils sont partis à plusieurs pour découvrir une région et cette fois ci, c'est le Mékong.

On visite ensuite le jardin qui renferme toute une quantité d'animaux en cage. Serpents, singes, crocodiles, varans, lézard,...je suis à la fois content de voir ces animaux (j'ai même nourri un singe) et déçu ou plutôt désapointé concernant leur condition. Après une petite dégustation de fruit, la voiture nous emmène à Chau Doc, en faisant une halte pour manger dans une cantine locale. Comme à notre habitude, on commande tout un tas de plat que l'on pose au mileu de la table. Cette fois ci Lac et notre chauffeur nous accompagnent.

A Chau Doc, on visite d'abord un important lieu de culte, le temple Thien Hau au pied de la montagne Sam. Les commerçants et familles des environs viennent ici prier et/ou déposer des offrandes qui peuvent très bien être des cochons de lait. On se retrouve donc au milieu d'une foule venue prier dans une atmosphère parfumée d'encens. Un enfant me montre du doigt à sa soeur en rigolant. C'est vrai qu'on est pas nombreux, nous les étrangers, vu qu'on est que 3 ! Le lieu est assez vaste et le sol régulièrement nettoyé des dépôts générés par l'encens brûlé. La statue de la déesse porte une parure qui est changé de temps à autre, ses différentes tenues étant exposé dans des armoires vitrés à proximité. Dehors, en attendant notre chauffeur, on tente de se mettre à l'ombre car cela cogne fort. Une vietnamienne me fait signe d'approcher. Sur le coup je comprends pas, mais en fait en voulant échapper au soleil, je me suis réfugié...au soleil. Fallait y penser !!! Du coup elle me fait signe d'avancer d'un mètre afin d'être à l'ombre. Sympa non ?

Nous grimpons ensuite, comme des rois fainéants en voiture au sommet de la colline bordant le temple. De la haut, on a une super vue sur le Cambodge. Lac nous explique quelque chose quand soudain, en montrant du doigt une direction dans le vide, elle me perd. La scène est assez marrante. Lac dit "et là bas il y a..." et moi je m'enthousiasme comme un gosse ou un Homer Simpson d'un magnifique "oh une araignée"  ! Faut dire que cette dernière est assez jolie et de taille imposante. Un petit autel permet aux gens de se recueillir. On est un peu dévisager par une jeune vietnamienne  accompagnant sa mère. Rien de méchant dans le regard bien sûr, juste de la curiosité.

On reprend ensuite la route pour aller voir des maisons sur pilotis et les fermes d'élevage piscicole. Alors qu'on prend quelques photos de loin, un gars vient accoster Lac pour lui proposer un tour en bateau. Nous voilà donc embarquer sur un bateau de pêche, petit pirogue motorisée, à se ballader entre les maisons flottantes. Des gamins sautent à l'eau pour jouer et nous salue en riant. Le coin est très pauvre et les conditions de vie assez sommaire. On accoste à l'une des maisons qui sert manifestement de "maison témoin" pour montrer l'élevage piscicole. Quelques graines jeté dans l'une

des trois ouvertures d'une même bassin au sol et des centaines de poisson se jettent dessus dans un frétillement impressionnant. Mieux vaut ne pas tomber dedans sous peine d'être transformé en nourriture à poissons.

Le  bateau nous dépose peu après au village Cham, la communauté musulmane de Chau Doc. A peine arrivé, des gosses accourent vers nous et demandent de l'argent. Ils n'ont pas une vie facile, surtout que vivant à proximité du fleuve, cette population en subit les débordement (jusqu'à +2m). L'un des mômes me prends par la main alors que l'on se dirige vers la mosquée, très jolie par ailleurs. Diificile de dire s'il le fait naturellement ou si c'est une manoeuvre pour susciter une sympathie monétaire...Sur le chemin du retour, c'est une petite fille qui vient nous demander un stylo. Moi qui en avait fait cargaison en France, cette fois ci je les ai pas sur moi. On quitte le petit village Cham à grand coup de "au revoir" manuel envers la petite fille qui nous aura quand même demander de l'argent.

Retour à Long Xuyen, après qu'Anh Khanh et moi ayons réussi à faire graver nos photos en 1H (!!!), la proprio voulant absolument nous faire consommer de l'internet en attendant. Bah de toute façon, on avait commencer à consulter nos mails...

Un petit épisode sympathique survient après avoir manger local à l'hôtel, on décide tous d'aller manger une glace et en passant devant différent p'tits cafés, on voit deux gamines qui rigole en nous voyant. Faut dire qu'on est un peu les seuls occidentaux du coin, encore une fois. On leur sourit et là on aperçoit que ce petit café fait des glaces, du coup on entre et on va s'asseoir ! Là les deux gamines court se réfugié vers leurs soeurs guère plus âgés, croyant sans doute qu'on est pas content de leur rire. Une table de locaux nous salue et donc on les salue en retour, il semblerait que ce soit les propriétaire du lieu puisqu'une dame âgée sermonnera les enfants d'un "et alors on dit pas bonjour, il faut leur dire bonjour car ils disent bonjour". Merci Anh Khanh au passage pour la traduction ! Les enfants nous saluent toujours en riant et nous on s'asseoit pour manger une glace. On comprend en fait que ce sont les enfants qui prennent les commandes, et aucun d'entre eux n'osent venir nous parler ! Finalement, la plus grande avance timidement, et nous tend la carte. On la remercie en viet puis elle repart, toute victorieuse vis à vis de ces soeurs ! Elle revient ensuite prendre la commande et même cinéma ! C'est trop fort, nous ça nous amuse !  Pendant qu'on mange nos glaces (délicieuses bien que les différences de goûts ne soit pas flagrante entre nos 3 parfums différents !) elles nous regardent, en se cachant derrière la caisse enregistreuse ! La plus grande revient au moment de payer et là surprise, on lui laisse un pourboire en refusant qu'elle nous rende la monnaie. Elle nous remercie et court vers ses soeurs...même cinéma, j'imagine déjà le dialogue "regarde les étranger m'ont laissé de l'argent, c'est super, ils doivent être content !"...On repart en saluant amicalement la famille et les enfants, et tous nous salue en retour, d'un hochement de tête souriant ou riant, selon !

Lundi 17 Avril

La nuit s'est bien passé, dans cet hôtel tenu par une famille assez aisé. Physiquement, rien ne le distingue des autres hôtels petits budgets, mais il s'avère qu'il est tenu par la fille d'un ancien premier ministre d'Oncle Ho ! La petite pharmacie accolé est à elle, la dizaine de pc pour jouer en réseau également. Lac nous apprend qu'ils ont également des terres.

Ce matin on visite une petite île sur laquelle un important diginitaire du Parti à fait construire une belle résidence. Le soleil tape fort à Long Xuyen et on cherche un peu l'ombre. La résidence est entourée de vaste jardin qu'on arpente lorsque je revois la grande surprise de la Grotte des Surprises : la poubelle en forme de pinguouin !!! Une photo immortaliser l'évènement ainsi qu'une courte vidéo, au jeu d'acteur bien lamentable !

On remonte ensuite vers Ho Chi Minh Ville en s'arrêtant un peu en chemin (6h de route quand même). Lac aperçoit un ancien et véridique pont de singe et nous propose d'aller le voir. Celui ci enjambe l'eau (normal) sableuse et semble très loin du Viaduc de Millau ! 2 bambous en guise de passerelle avec une rampe de bambou pour se tenir, mais que d'un côté. Le ont est d'une dizaine de mètre de longueur et j'ai bien envie d'essayer. Toutefois le pont mène à un villae et j'ai pas spécialement envie de m'immiscer dans leur vie de cette façon. Alors que j'envisage de parcourir juste quelques mètres, deux enfants sur la rive opposée nous aperçoivent  et nous font de grands signes pour nous saluer. Vif comme l'éclair, les voilà qui enjambent le pont ! Nous, on n'a ps trop envie d'ameuter tout le village, ni de voir les mômes se faire engueuler, faut dire qu'on est sur le bord d'un axe routier très fréquenté et pas trop bien garé de surcroît. C'esst un peu aussi avec regret qu'on quitte les enfants et le pont de singe.

De retour à Ho Chi Minh Ville, notre équipe se sépare en 2. Eric part avec Lac pour voir des instruments de musiques traditionnelles chez elle, tandis qu'Anh Khanh et moi allons au marché Ben Thanh faire quelques emplettes. J'aime bien ce grand marché aux petites allées. Ca fait parti du jeu aussi de répéter sans cesse "non merci" avec le sourire, c'est important de bien concevoir qu'il s'agit pas de la même personne qui nous demande "you buy me" mais bien de différentes personnes à chaque fois. C'est important car il ne faut pas s'énerver, et répondre calmement, poliment car envoyer promener un marchand qui ne vous propose de manière correct et polie de visiter sa boutique, c'est faire l'amalgame suivant : ce vendeur m'a demandé 100 fois de venir regarder sa boutique. Non, c'est une erreur, il s'agit de 100 personnes différentes ! C'est une notion importante à saisir au Vietnam,  comme dans d'autres pays. Bref...on marchande un peu sans toutefois être trop dur et on ressort avec quelques petits achats. On s'apercevra vite fait que les alentours du marché sont moins chers pour le même produit à Ben Thanh en marchandant. Y sont fort ces chinois !!!

En soirée, le marché de rue entourant Ben Thanh se transforme en resto. Différents petits restos exposent ainsi dans leur aquarium crabes, poissons, etc...à déguster de suite. On se laisse séduire par la tablé d'une vietnamienne qui est la seule à ne pas avoir "insisté" (le mot est fort) pour nous faire entrer. Elle me demande "combien de personnes" en anglais très correct. Fier comme un abat-jour (c'est nouveau...) je lui répond "trois" en vietnamien. Là, j'ai fait impression ! Bon ensuite elle me demande si je peux parler vietnamien et là...je perds subitement de ma fierté !!! Le repas est délicieux et bien arrosé, notamment la jambe gauche de mon pntalon qui fera connaissance avec la bière d'Eric ! Le pauvre sortait tout juste du lavage...mon pantalon, pas Eric bien sûr !

.

Publicité
Publicité
19 mai 2006

Ho Chi Minh Ville

Jeudi 13 Avril 2006

A Saïgon, Lac notre guide pour le Mékong nous attend avec une désormais célèbre pancarte "groupe MTV". Certains croiront qu'on travaille pour une chaîne de télé, et raconteront certainement avoir cotoyé le gotha télévisuel. Ben on va pas leur dire que ce sont nos initiales de noms de famille ! Ah j'oublie un épisode avec l'un de mes chinois favori qui est survenu durant le transfert "piste-terminal". L'un des chinois prend un chewing gum et je sesns qu'il va balancer le papier par terre dans le bus. Sauf que je le regarde et du coup il le range dans sa main à proximité d'une de ses poches. Il tient toujours son morceau de papier et je sens que ça l'agace, qu'il aimerait bien s'en débarasser dès que je ne le regarderai plus. Hé hé hé...il sait pas à qui il a affaire ! Je décide alors de fixer un point dans le vide à proximité de sa main, tout en adoptant un air inexpressif. Et ce point que je fixe va changer aussi souvent qu'il esaira de sortir de mon champ visuel son papier de chewing gum. En plus d'être agacé par cet emballage encombrant (!!!), je crois qu'il se sent indirectement observé mais comme il n'en est pas sûr et qu'il doute, ben il ne fait rien...sinon s'agacer sur place, tout seul ! Ah j'aime bien jouer au con, ça a parfois un côté jouissif !

Durant le parcours en taxi pour rejoindre l'hôtel, le chauffeur annonce à Anh Khanh qu'en raison des bagages, on paiera 100 000 VND. C'est original, on y avait pas pensé ! Sur mon guide, le prix est de 60 000, et on décide de s'en tenir au compteur qui a été mis en route dès le départ par Lac. Je surveille donc régulièrement le compteur afin de connaître le montant de la course et une fois arrivé, ça loupe pas, le chauffeur remet à 0 le compteur immédiatement. Pas de chance, Anh Khanh et moi avons vu la somme à payer : 63 000 VND ! Evidemment, il nous réclame 100 000 alors qu'on lui donne 64 000. ..On campe sur nos positions en lui expliquant notre point de vue. Arrive à ce moment là, non pas Zorro (Bé oui Tornado ne sait pas nager voyons !) mais Lac ainsi que la patronne de notre hôtel. A priori, elles le sermonent sur le fait qu'il nous ait déposé à 15 mètres de l'entrée ! Finalement on ne paiera que 64 000 VND.

L'hôtel "Le Dauphin" est assez bien situé car proche du marché Ben Thanh et en même temps, pas dans la rue des routards / Bars Pham Ngu Lao.  La chambre est immense, sans doute la plus grande que nous ayons eu. Il y a même un salon avec canapé en cuir, ainsi qu'une gigantesque véranda. J'ai l'impression qu'il s'agit d'anciens appartement reconverti en chambres d'hôtels. L'ensemble dégage un charme un peu désuet, pas neuf mais pas en mauvais état.

Nous profitons de la fin de journée pour faire un petit tour dans la ville. La circulation y est encore plus "agressive" qu'à Hanoï et les conducteurs n'hésitent pas à raser de près les piétons. La place du marché Ben Thanh est un excellent lieu pour admirer la circulation. Les motos y croisent les autobus qui évitent des piétons poussant leur charriot à contresens afin d'installer les restos de nuit ! Le marché en lui même permet de trouver à peu près tout : dvd, vêtements, objets, restauration, (pho ou chè), friandise, alcool, parfum...En revanche, il faut absolument  marchandé car les prix sont plus élevés que dans les boutiques autour de Ben Thanh. De toute façon, "marchander" c'est culturel içi.

On profite également du temps restant pour réserver notre tour sur Cu Chi. Après avoir cherché l'agence Delsta Adventure qui proposait de rallier le site en bateau (c'est original) on finit par abdiquer. L'agence a déménagé et l'on n'a pas réussi à choper la nouvelle adresse...Nous optons donc pour un l'agence Linh Café (!!!) dont la vendeuse, fort sympathique et commerciale, nous donne des tuyaux utiles pour rejoindre Cholon en bus public. En sortant de l'agence, billets en poche, deux rues plus loin on trouve Delta Adventures ! Arf aucun regret finalement.

Vendredi 14 Avril 2006

Nous partons en mini bus pour une mini journée d'excursion à Cu Chi, site ultra touristique des tunnels de la guerre du Vietnam. Nous faisons une première halte après 30mn de route car ma voisine est malade et souhaite descendre. Moi je suis soulagé car je sentais qu'elle allait gerber sur votre serviteur ! On reprend la route ensuite jusqu'au site. Notre guide, à première vue, parle très bien anglais et rend son discours trsè intéressant en l'illustrant d'anecdotes ou de plaisanteries. C'est top cool, d'avoir un guide intéressant et non soporifique, la demi journée s'annonce bien  ! Néanmoins, je trouve le comportement de l'un des touristes irrespectueux et sans gêne. Visiblement très fatigué, il s'affale sur le siège avant en mettant les pieds sur le pare brise, ce qui n'est pas du goût du conducteur (logique d'ailleurs). Après que ma voisine soit descendu, il s'affale dans l'allée et son bras gêne le levier de vitesse...Gros poissons à l'horizon de la pêche au con...

Enfin nous arrivons. Ah ! Non, le chauffeur s'est trompé de route ! Petit demi tour et l'on se gare. Cette fois, il y a énormément de monde sur le site. Arf, on ne peut pas toujours l'éviter ! On fait la queue pour assister à une projection vidéo en anglais. La bande son est vraiment pas terrible et l'on a du mal à comprendre. Le film, malgré le parti pris propagandesque offre des images d'époques sur les fameux tunnels et leur organisation. A la fin du métrage, notre guide saisi une baguette, non pas pour nous asséner un pain, mais pour nous livrer une petite explication façon plan de bataille d'Etat major, en la faisant claquer sur une carte ! C'est pas la dernière séance, mais la nôtre est terminée et je quitte mon siège après avoir transpiré sereinement dans cette pièce étouffante.

Dehors nous suivons le guide et nous passons à côté d'une salle de projection en plein, avec une bande son impeccable et en ...français ! Je crois que le destin nous nargue ! Ensuite, c'est la démonstration des différents pièges conçus pour gêner l'avancé des troupes américaines. Simple et efficace sont les meilleurs mots que l'on puisse trouver. Puis l'on voit quelques entrées de tunnels, dont une minuscule trappe qui retient prisonnier un abruti au physique de Carlos ! A vouloir faire son intéressant, il aura durant 10mn perdu de sa fierté ! C'était effectivement très drôle de voir sa tronche et ses efforts vains pour sortir de l'entrée (!!!). Il a dû finalement être tiré par plusieurs personne ! Ah ah ah je me marre !

Puis vint le passage dans le tunnel ! J'attends ce moment avec impatience mais je suis un peu inquiêt car j'ai mon sac à dos (lui il aura vu du pays !). Le guide me dit que je pourris me mouvoir sans problème avec. Super ! Du coup, je sors ma lampe torche miniature, fièrement acquis à Décathlon, et que j'ai pour l'instant toujours oublié quand c'était nécessaire ! J'allume ma torche et je m'engouffre dans le tunnel. Enfin, je fais un pas et c'est tout ! Je voudrais bien avancer mais il se trouve que la visière de ma casquette vient de se cogner le haut du tunnel ! C'est avec un air un peu con que je me vois stoppé hébété ! Bon au final, la petite promenade de 50m sous terre fut bien sympa mais beaucoup trop courte et je reste sur ma faim. Cette partie du tunnel doit être situé à environ 1m50 sous la surface et a suffisamment été élargie et agrandie pour nous autres occidentaux. Ma lampe torche, en tout cas aura bien servi à tout le monde.

Il y a aussi sur le site un stand de tir (AK 47 et pistolet), j'avoue avoir été assez tenté car n'ayant jamais tiré. Cependant, les armes sont attachées et par conséquent la simulation n'est qu'un simulacre, donc je laisse tomber. Et puis l'atmosphère "colonies de vacances" ajouté au prix exhorbitants (6$ la balle pour l'AK47) me laisse sans voix. Au final, cette petite excursion est vraiment sympatghique car le site est bien mis en scène. Le retour à Ho Chi Minh Ville se passe sans encombre et cette fois ci, la clim' du mini bus remarche !

Nous profitons de l'après midi pour nous rendre en bus public à Cholon, le quartier chinois de la ville. Le bus nous dépose devant le marché Bin Tay, une gigantesque halle aux vêtements et bonbons. Ici on achète en gros ou demi gros, ce qui fait qu'on est pas tellement sollicité, comparé à Ben Thanh. Il y a également dehors quelques étals de nourriture. On a pour mission de jeter un coup d'oeil à la rue des plantes médicinale dans laquelle Anh Khanh doit acheter une demi tonne de médicaments ! On mettra bien une heure avant de trouver l'endroit de la rue abritant ces dites boutiques. Très marrant d'entrer dans ces "pharmacies parallèles" par contre mieux vaut en faire plusieurs car les prix varient parfois du simple au double, sans compter que lire le chinois (l'"ordonnance" d'Anh Khanh est en chinois) n'est pas à la portée de tous. Quant à l'anglais, ma maigre tentative pour demander s'il y avait des boutiques dans lesqueles je pouvais trouver des ustensiles de cuisines de type sabre ou tenue de kung fu ont été un échec...cuisant !

Dans une petite pharmacie plus standard, j'achète l'équivalent vietnamien du Baume du Tigre. Il faut savoir qu'il y a énormément de variante concernant ce beaume. Celles chinoises, étant importées, sont bien plus cher. Le beaume rouge est plus concentré que le blanc et peut provoquer des réactions cutanées...Après une longue marche, on repart en se frayant un chemin au beau milieu des boutiques de cd, dvd, et vcd...AAAAAHHH il faut que je revienne ici !!!

Mardi 18 Avril

Ce matin on reprend le bus en direction de Cho Lon. Ce matin, on re-va voir le marché. Ce matin, on re-va aussi  aheter des remèdes pour Anh Khanh (il devrait bientôt ouvrir une succursale en France !!!). Y'a comme un air de déjà vu non ?! A l'exception notable que cette fois ci pour trouvr les boutiques vendant des herbes médiçinales, on ne se perd pas et on va droit au but. On n'est pas des nazes quand même ! Une fois  la cargaison embarquée, on part en direction d'une boutique vendant des armes et tenues relatifs aux arts martiaux. J'ambitionne d'acheter un ou deux sabres, deux tenues et une paire de couteaux papillons. Grâce à not' carte, on trouve facilement la rue qu'on commence au numéro 12. Bon là je regarde l'adresse du magasin qui indique à peu près le numéro 842. Là une grande idée me traverse l'esprit, comme rarement, et je propose d'y aller à pieds !

Après avoir repoussé tous les taxis qui nous proposaient de nous prendre, c'est fort de nos 3h de marches urbaines qu'on parvient à trouver le chemin donnant sur la ruelle dans laquelle se trouve l'impasse de not' boutique. C'est curieux, il n'y a pas de devanture et là je me dis que le magasin n'existe peut être plus. Non (ouf, sinon y'en a 2 qui m'aurait tué à coup de bia hoi !) car j'aperçois des plastrons et tenues ! Par contre, en fait, la nana à qui je m'adresse nous fait comprendre qu'on est dans l'arrière boutique et spontanément elle nous emmène à l'entrée du magasin. Ce dernier donne en fait sur la rue principale, à vrai dire je l'avais vu mais j'ai préféré suivre le plan datant d'un autre âge...logique quand tu nous tiens...Chuis un peu naze quand même ! Au final, c'est plein de sueur (oui à midi le soleil n'est jamais fort, c'est bien connu) que j'essaye une tenue que j'achète illico. 90 000 dongs, c'est vraiment pas cher ! Les vendeuses sont sympas et prononcent les quelques mots de français qu'elles connaissent en souriant !

Il est midi passé et du coup on trouve une cantine juste en face du magasin. Le proprio est un peu surpris de nous voir, surtout qu'à proximité trône un resto-pub beaucoup plus luxueux et touristisé. Il va se plier en quatre pour nous servir, allant jusqu'à acheter ma bière chez un voisin commerçant (pratique courante) et restera plus ou moins à portée de vue, prêt à agir à la moindre requête ! Bon allez, je retourne à ma 333 servi dans un verre rempli de glaçon (ce qui enlève les bulles du breuvages autant dire que c'est génial !) et avec un paille ! Finalement, on repartira de ce hangar (le resto à des faux airs de garage) en ayant bien mangé et fait un heureux : le proprio !

Ensuite, je décide de jouer mon chieur et on retourne à la boutique d'art martiaux ! Au prix où est la tenue, je décide d'en prendre une seconde, de taille supérieur. J'ai une petite appréhension du lavage...Je prends donc une taille plus grande et je paie...moins cher ! C'est la french' touch je crois !!!

On se retrouve tous à l'hôtel, histoire de déposer les achats et prendre une douche avant d'aller manger avec Alex. Avant de partir pour le Mékong, nous avions déjà mangé avec lui. Il est guide depuis 16 ans et connaît le pays dans les moindres recoins. Il nous emmène une nouvelle fois dans un grand restaurant populaire. Petite particularité, des hôtesses à bière (nfin c'est ma dénomination) se chargent de vanter les mérites de telles ou telle marque qu'elles représentent. Nous héritons d'une hôtesse représentant la marque "laser" ! Pas de bol on tous préféré prendre une bière avec un nom moins "robocop". Avec Alex, on discute pas mal et on commande un bon petit gueuleton. Notre hôtesse revient nous proposer sa bière, et j'en profite pour faire un numéro de jonglage involontaire entre mes baguettes et un morceaux de viande ! Allez, on tente sa bière, histoire de goûter et pour lui faire plaisir. Bon je mets juste un empressement à vider la bouteille de Laser dans mon verre qui contient de la Saïgon !

Pour notre dernière soirée, Alex nous emmène dans un petit karaoké local. C'est une super expérience ! L'endroit n'est pas plein puisqu'on doit être une quinzaine de personnes. Tuan, le petit frère d'Alex nous rejoint avec son amie. Il est super sympa et pratique les arts martiaux mais la barrière de la langue est trop importante pour communiquer. Il ira même jusqu'à chanter, bien d'ailleurs.. Nous assisterons ainsi à plusieurs morceaux, tous bien chanté. Une bonne soirée bien typique. Avant de se quitter, en deux temps trois mouvements, Alex nous organise notre journée visite du lendemain, avec le taxi de Tuan. Tout joyeux, j'en profite pour inaugurer la jambe droite de mon pantalon en renversant le reste de mon verrre de bière. Ca y est, il est entièrement baptisé !

Mercredi 19 Avril 2006

Branle bas de combat car c

On prend ensuite la direction du musée des souvenirs de guerre. Réputé pour son aspect

témoignent avec réalisme des horreurs de la guerre. Certains dessins d’enfants sont également assez troublants. Troisième groupe, celui des restitutions des prisons et salles de tortures. Outre les tortures physiques, on y constate une torture permanence sans doute sur le mental de l’individu via des positions d’emprisonnement ou d’enchaînement neutralisant toute mobilité. Le musée est vraiment très intéressant de par la pleine violence et la folie meurtrière qui y sont exposé.

Tuan nous conduit ensuite du côté de la Poste et de l’Eglise Notre Dame. La place est superbe et l’architecture d’un autre temps, celle de l’Indochine - Cochinchine côtoie l’architecture moderne d’une banque nationale. Il faut absolument entrer dans la Poste pour voir son gigantisme bien loin de nos Poste actuelle. C’est aussi un bout de refuge contre le soleil ! On a repéré quelques vendeurs à la sauvette, enfin ils nous ont repéré, aussi cherche t-on à acheter une bouteille d’eau. Le prix demandé est trop élevé et sachant qu’il y a un autre vendeur 10m plus loin, e décline l’offre du premier qui ne souhaitais pas marchander. Là je sais que s’il me rattrape, on fera " affaire " sinon, je tenterais ma chance avec un autre. A peine ai-je commencé à partir qu’il m’interpelle " Yo phap ? Ok ok ! ". Hum, suis pas sûr que ce soit le fait d’être français qui est réellement décidé le gars d’accepter mon prix !

Ensuite, Tuan nous amène déjeuner dans une gargotte indiqué par Alex. Là on n’est plus trop entre européen et on se retrouve seuls étrangers, entouré d’une clientèle hétéroclite. L’endroit très populaire est très bon (l’un va avec l’autre) et on se délecte des plats. Tuan nous dépose ensuite et nous prenons congé de lui. Cette virée en taxi nous aura vraiment bien dépanner !

On profite du reste de l’après midi pour aller faire un tur dans les galeries d’art, Eric et Anh Khanh voulant acheter un tableau. On visite 2-3 galleries et d’emblée, le sentiment est le respect tant les tableaux sont attirants. Je n’y connais pas grand chose, voir même rien, mais j’ai trouvé l’utilisation des couleurs, et de leur dégradé vraiment très naturels et lumineux. Ayant peur du transport, je préfère ne pas en acheter, mais c’est pas l’envie qui manque. J’aime bien cette scène locale très simple mettant en vie une rameuse sur le Mékong avec la jungle en toile de fond. Anh Khanh et Eric trouve finalement leur bonheur dans une mini gallerie dont les tableaux semblent peint par des étudiants. Il y a ce tableau, petit format, avec la bouteille de whisky, qui me fait sourire. D’ordre générale, les prix sont assez bon marché, mais ils grimpent vite ! Pour le transport, la toile est roulée dans un tube protecteur sanglé, ce qui facilite le transport.

On retourne ensuite à l’hôtel et on commence à boucler les valises. La fin du périple parfume l’horizon de nos yeux tristes et amers. Oh que c’est beau !!! Allez, je tire la chasse d’eau de nos toilettes une dernières fois et l’on part non sans dire au revoir au proprio dont le papy aime regarder la télé en pyjama. On n’aura pas le temps de saluer un autre locataire des lieux que l’on avait manifestement surpris en train de réserver une chambre avec deux nanas ! Un taxi nous emmène à l’aéroport de Saigon et l’on retrouve d’autres touristes en partance. Le temps de faire enregistrer les bagages arrive et on commence à faire la queue. Une personne se met alors à gueuler : c’est un français ! Un valeureux chef de famille qui s’indigne du manque d’organisation. Il a fait une queue de 5mn dans une file où finalement il n’y a pas eu d’enregistrement, alors monsieur gueule. Il est obligé de refaire la queue, une nouvelle queue interminable de 5mn !

J’en profite pour liquider mes dongs en thé et suis un peu déçu de ne pas avoir pu trouver de cd de musique ethnique. M’y suis pris comme un manche sur ce coup là !

Au moment d’embarquer, on retrouve le connard de l’épisode de la queue (y’a vraiment pas d quoi rire !!! ). Il parle de son voyage avec un autre couple et ce jeune cadre dynamique de 35 ans n’a manifestement rien compris de ce qu’il a vu.. Il confond les villes, les monuments, et final je comprends surtout qu’il n’a rien fait que survoler le pays en voyage organisé. L’autre couple, plus alerte, le reprend plusieurs fois dans ses errances narratives. Encore un qui va parler d’un pays, qu’il a tout vu et qui va donner un avis tranchant sur la question...

Le Nuoc Mam est interdit dans l’avion. C’est écrit assez souvent pour peu que l’on daigne le lire. Résultat, des couples en ramène comme souvenir ! Allez hop, on ouvre les bagages SVP !

Jeudi 20 Avril 2006

Ca y est, on vol. Bon sang, je n’aurais jamais terminé d’écrire ce carnet avant l’attérissage !! Tant pis, je fais confiance à ma mémoire...Sentiment partagé, à la fois celui du regret de ne pas rester et celui de la joie de retrouver " mon univers impitoyable ". Ah, le repas arrive, alors je tente une commande en vietnamien. J’ai fait des progrès et je demande un verre de rouge et du bœuf. Le gars ne s’y attend absolument pas et me sert un verre de blanc et du porc ! Aie, mon viet ressemble à du français finalement ! Déçu, je me résigne à voir " Harry Portière et la croupe de feu ". Quoi ? C’est pas ça le titre ? Peut être vu que je me suis endormi en comptant les grains de riz !!!

’est la dernière journée ! Après un petit déjeuner rapide, Tuan nous rejoint avec son taxi et on commence la tournée des grands ducs ! Il nous amène d’abord à la pagode de l’Empereur de Jade, situé au nord du district de Saigon. Cette pagode bien décorée nous accueille et l’on essaie, comme à chaque fois, d’être assez discret afin de ne pas perturber les moines et les personnes désirant s’y recueillir. On avait eu le même cas à Cholon, et ailleurs, où les pagodes sont encore en activité. Il est parfois difficile de trouver un juste milieu entre visite touristique et respect des lieux et des pratiquants. Cette pagode est très jolie mais on ne la visitera pas réellement en entier et nous nous contenterons de la première salle, par peur de gêner et d’être trop curieux. A l’extérieur, un petit bassin d’eau comportent une vingtaine de tortues. L’une d’elles se lance dans une escalade périlleuse et finit par se vautrer dans l’eau. J’offre quelques échantillons de parfum à Tuan qui rigole lorsque je lui dit que c’est nickel pour draguer !" cash ", je tiens à voir ce musée même si évidemment il n’est pas tellement fédérateur de " bonne ambiance " de par son sujet. Il y a différente salles que l’on peut regrouper en trois sections. A l’extérieur, sont exposés des véhicules militaires tels que tanks, avions, canons. A l’intérieur, beaucoup plus intéressant et parlant, des centaines de photographies 

5 mai 2006

Dalat

Mercredi 12 Avril 2006

Après un petit déjeuner, le début de notre journée « Cascades en cascade » (oui oui je sais...) est symbolisé par 'arrivée de Vu et de son véhicule. Vu est très amical et a un rêve : voir un match de football au Stade de France ! Eh oui c'est un passionné de foot et il ne peut s'empêcher d'acheter et feuilleter chaque matin son quotidien sportif.

Après 3 heures de routes nous arrivons aux Chutes de Dambri, enfin pas exactement, car Vu s'est trompé de route et notre première visite fut finalement une rue pavillonaire de Bao Loc ! Arrivé à Dambri, bonne surprise, il n'y a personne ! Ces chutes, ainsi que celles de Pongour, sont un peu trop éloignées de Dalat et ne sont pas au programmes de la plupart des tours organisés (qui préfèrent la cascade de Prenn -15m-). Perdue dans la forêt, cette immense chute d'eau d'environ 90m est très jolie, et l'on aperçoit, pour le coup, un arc en ciel se former en bas de la chute. Vu semble aussi sujet au vertige que moi et on en rigole. Pour rejoindre le bas de la cascade, il y a un télé-cabine ou un escalier. On descend en Télé-cabine quand Anh Khanh a une réflexion pleine de bon sens qui va nous laisser quelque peu pantois : « on aurait dû descendre les escaliers et remonter avec le télé-cabine ». Euh.....

Arrivé en bas, les photos sont plus faciles et rendent mieux. Un petit pont permet de se placer juste en face de la cascade. En saison sèche, on reçoit quelques gouttelettes d'eau (un peu comme un brumisateur éloigné) mais en saison des pluies, il faut carrément sortir un ciré. Remonter par l'escalier est assez éprouvant car c'est raide et comme  d'habitude, les marches sont très inégales. Cependant, le paysage vaut le coup d'oeil, mais vaut mieux le voir en descendant !

Nous nous rendons ensuite à l'île aux singes, qui contient un zoo. Ce dernier ne vaut pas la peine tant les cages des animaux sont ridicules. Les poules y sont bien plus à l'aise que les fauves par exemple. Le regard des quelques animaux n'est pas celui de la joie...par contre la ballade dans les environs est assez jolie, et là aussi on peut monter l'éléphant, après avoir traverser un petit pont supendu enjambant la rivière.

Pour déjeuner, Vu nous emmène dans un restaurant de Bao Loc. Mine de rien, il paie pas de mine (oui oui je sais...). La déco y est très sommaire mais la nourriture y est excellente. Alors que je contemple notre voiture, ainsi qu'une autre, qui ont été recouverte d'une couverture pour protéger du soleil ( !!!), la patronne semble s'inquiéter de nous. Elle craint que sa cuisine ne soit trop épicée et est prête si c'est le cas à nous re-cuisiner un nouveau plat. Moi de toute façon, depuis le Paradise Garden d'Hanoï et sa cuisine chinoise, je ne sens plus rien ! La patronne est vraiment au petit soin pour nous et lorsqu'Anh Khanh lui demande (dans sa quête du Graal des desserts locaux) s'ils ont des Chê, elle se propose d'aller les chercher dans l'échoppe à proximité ! Cool. Il est difficile de décrire le Chê, ce serait un mélange de pate de riz, graine de soja, glaçons, baignant dans un lait de coco. C'est très rafraîchissant et ma foi très bon ! Après avoir payé et lui avoir laissé un pourboire, notre dévouée patronne repart vers les cuisines avec un grand sourire de satisfaction : les touristes ont appréciés sa cuisine.

Nous reprenons ensuite la route en direction des Chutes de Pongour, route qui se transforme en chemin après avoir quitté la nationale. La pauvre voiture de Vu est soumis a rude épreuve sur la route caillasseuse. Les chutes de Pongour sont beaucoup moins hautes que celles de Dambri mais elles se déversent en arc de cercle sur une longueur d'environ 30m. Bien que ce soit la saison sèche, encore une fois le site reste attrayant, et l'on peut d'ailleurs gambader parmi les rochers, qui doivent être recouvert à la saison des pluies. Comme à Dambri, nous sommes quasiment les seuls, hormis une troupe de jeune vietnamien ainsi que trois jeunes vietnamiennes qui m'interpelleront d'un « hello ». Le site es très aéré et l'on peut passer sur de petits ponts en bambou. L'eau de couleur jaunâtre et boueuse confère un charme particulier au site. En repartant, nous croisons des vietnamiens qui ont entrepris d'ôter un arbre, déjà à moitié coupé et penchant dangereusement. La scène est assez cocasse, puisque ces vietnamiens doivent à présent empêcher l'arbre de tomber afin que nous passions dessous avec la voiture ! L'entreprise est assez artisanale, on a envie de sourire et en

même temps pas envie de s'attarder sous l'arbre. Du coup on riz jaune (oui oui je sais...).

Vu compte tenu du temps restant nous propose de nous amener aux Chutes de Datanla ou au village du Poulet. Cool de sa part, mais alors qu'on prend la route de Datanla, il se met à pleuvoir violemment. Ne voulant pas le faire conduire sous un orage, on renonce à Datanla et on lui demande de nous déposer à Dalat, à la maison Hang Nga. Vu, nous a bien balladé et s'est montré vraiment cool, du coup on le convoque demain pour nous amener à l'aéroport !

  La maison folle Hang Nga est composée de chambres aux formes originales, extérieurement comme intérieurement. C'est un peu une maison kitsh et décalé, dans laquelle il doit être sympa de se réunir entre amis pour des aventures alcooliques ! Avec ses escaliers montants, descendants de toute part, on perd facilement ses repères. D'ailleurs, il n'y a pas de repères ! C'est en courant afin d'éviter les trombes d'eau qu'on traverse les endroits en plein air. C'est en marchant, après avoir joué à Starsky & Hutch que je me cogne la tête contre un échaffaudage !

Heureusement, on va dîner et se soigner au vin de Dalat au « V » café , un resto moderne, bien mais sans plus.

Jeudi 13 Avril 2006

Ce matin, on repasse (pas les chemises car après leur pliage post lavage ce serait peine perdue) au Stop'n Go Café. On donne à Duy les photos qu'on a fait imprimer la veille. Ca lui fait plaisir. Ensuite, après l'avoir arnaqué involontairement de 1000 VND (j'ai oublié de lui rendre la monnaie d'un thé consommé mais ensuite il a refusé de la prendre en rigolant), on retourne à l'hôtel où Vu nous attend pour nous conduire aux Chutes de Datanla avant de nous laisser à l'aéroport.

Petite déception pour ces chutes car en saison sèche, cette fois ci cela ne vaut pas spécialement le coup tant le filet d'eau y est mince. Le site, situé dans une forêt, est quand même agréable mais la cascade étant beaucoup plus petite, le débit d'eau l'est également. En descendant les marches qui conduisent à la cascade à un rythme athlétique nous faisons l'admiration d'un couple vietnamien accompagné d'une belle mère (!!!) lorsque nous leur parlons vietnamien ! Enfin, "parler" est un bien grand mot car on a juste sorti notre fameux et quasiment unique mot "cam on". Très gentiment, comme ils avancaient lentement ils se sont mis sur le côté afin de nous laisser passer ou plutôt dévaler la pente. On en demandait pas tant ! Anh Khanh, nous dira ensuite que la jeune femme s'est enthousiasmé d'un "oh tu as vus

les étrangers ont parlé vietnamien" !

Descendu de manière athlétique, on décide de remonter avec une allure athlétique...enfin...arrivé passé les 20 premières marches, ça se rapprocherait plus du pathétique tant je transpirait à mort ! Des jeunes vietnamiennes qui se prennent en photo, nous saluent, nous et nos auréoles d'un "hello" amical, on leur répond avec une sorte de râle d'épuisement "èèèèèèloooo". Bon sang qu'il fait chaud, on va être bien pour l'avion !

Actuellement, un petit rail est en construction et à priori en fin d'année 2006, une sorte de petit train permettra aux visiteurs d'aller voir la chute sans trop se fatiguer. Comme il reste du temps, Vu nous emmène à Lan Con Ga, le village au Poulet dans lequel vit la minorité ethnique des Co Ho. Le village tire son nom d'un énorme Poulet en Béton que certains d'entre nous auront bien du mal à voir...Cependant la présence du Gallinacée reste très floue. Cette minorité,

les Co Ho, est très pauvre et ne semblent pas aussi "aider" que d'autre minorités du nord. Au centre et dans les Hauts Plateaux, les minorités alliées des ennemis de jadis, sont assez surveillés par le gouvernement vietnamien. Nous prendrons très peu de photo du lieu car les enfants n'hésitent pas à être pris mais moyennant finance. Dans l'appât du gain, ils se jettent sur les objectifs...En outre, la proximité de Lan Con Ga de Dalat fait de ce village la cible de beaucoup de tour touristique. On peut pas en vouloir réellement à ces gamins de demander de l'argent pour une photo, à leur place je ferai sans doute pareil pour vivre.

Vu, nous dépose ensuite à l'aéroport de Dalat. "Aéroport" semble être un superlatif toutefois...Nous déjeunons dans le jardin, décoré d'un avion qui semble y avoir fait son dernier atterissage. Dans la salle d'attente, nous faisons connaissance avec une troupe de chinois insupportable auditivement parlant. Pas de chance, ils occupent les sièges juste devant les nôtres. L'un d'eux en s'asseyant lourdement sur son siège d'avion fait tomber son téléphone portable devant les pieds d'Anh Khanh..Un instant j'hésite entre "marcher dessus maladroitement" et "devenir aveugle". Finalement, Anh Khanh leur rend le téléphone en leur précisant qu'il est allumé et que les consignes de sécurité sont de l'éteindre. Le chinois le remercie, sans plus, et range son portable sans l'éteindre...Gros connard ! Et l'hotesse ensuite de replacer ses collègues qui ont cru bon de prendre un peu n'importe quelle  place...Gros connards ! Il me semble que ce sont des joueurs de golf, je crois que le 19ème trou est situé entre leur deux oreilles...

26 avril 2006

Nha Trang - Dalat

Lundi 11 Avril 2006

C'est le départ en open bus pour Dalat. Le problème est que nous ne voyons pas de véhicule à l'horizon, peut être est on arrivé un peu trop juste...Anh Khanh téléphone à l'agence qui lui dit que le car est en route et qu'il faut attendre. Peu de temps après un taxi passe et répond à nos questions qu'il est chargé de nous amener au car. Evidemment, on lui fait confiance, même si c'est pas très clair...et évidemment on se fait avoir. Il nous emmène bien vers le car (pas encore parti) mais sa course est à régler, ce qui signifie qu'il n'était en rien mendaté par notre agence. Plus tard, le car dans son

ramassage passera correctement devant notre hôtel vers les 7h45 (horaire de départ 7h...). Le trajet de 5h se passe très bien, les conducteurs maîtrisant parfaitement le volant, les rires et la bière !

On arrive en milieu d'après midi (un peu plus tard que prévu et je n'ai pas réussi à voir les tour Cham de Poklong  Giaraï) au Viet Thanh hotel, dont j'avais oublié l'adresse en France, mais que j'ai réussi à choper sur le net ! C'est un petit hôtel avec une dizaine  de chambre et à priori nous sommes les seuls clients. Encore une fois, c'est toute une famille qui travaille ensemble. L'ambiance est très conviviale et le service est irréprochable. En 5mn nous organisons notre journée du lendemain, qui comprend une bonne partie de route.

Il est bientôt 16, donc on profite du reste de l'après midi pour flâner dans le jardin d'orchidées. Multitude de fleurs, de jets d'eau, bonsaï, arbre sculptés...bref la rupture avec Nha Trang est totale. La ville même est d'ailleurs plus paisible.

Après la visite du jardin, un passage au Stop 'n Go Café s'improvise. Celui ci est tenu par un poète, peintre, musicien, horticulteur et photographe vietnamien répondant au nom de Duy Viet. Ce dernier accueille chaleureusement ses visiteurs autour d'un thé accompagné d'un morceau de gâteau. Il vend également certaines de ses oeuvres. C'est dans cet oasis de calme que l'on peut lire aussi les mots griffonnés par d'autres voyageurs, ou plutôt visiteurs. Francis Lalanne y a ainsi laissé une longue histoire métaphorique en forme de conte. Duy parle anglais et français, ce qui facilite le contact. En repartant, après une petite séance photo souvenir, il s'étonne d'un "Vous êtes français ? Vous n'êtes pas très grand pourtant" et voyant que je ne suis pas marier me demande de l'inviter à mon futur mariage ! Faut dire qu'il adorerait visiter la France, mais le billet est cher...

Le soir, nous dînons dans une petite cantine locale, c'est sans prétention  mais très bon. La soirée se termine avec une magnifique proposition deservice "Tiger Beer Boom Boom ?"...

26 avril 2006

Nha Trang

Dimanche 10 Avril 2006

Nous partons de bonne heure sur Hon Mot pour faire de plongée à deux endroits de l'îlot. Pour l'occasion, l'équipage nous gratifie d'une combinaison car l'eau est un peu froide. Après l'avoir mise à l'envers, je finis par adhérer à cette nouvelle secte caoutchouteuse ! L'une des clientes a malheureusement un malaise au moment d'aller à l'eau...pas de chance pour cette japonaise.

L'eau est suffisamment claire pour voir des poissons perroquets, flûtes, "des je ne sais quoi qui nage" et même un petit barracuda, qui n'est pas suffisamment impressionnant pour être celui qui a impressioné Claude François dans l'une de ses chansons ! Tous tournent autour de petits récifs dans lequel résident anémones de mer, oursins et tout un monde végétal. Je prend un tas de clichés en me lançant des des chorégraphie sous marine non sans me douter du résultat final. Au final, on aura nagé quasiment 2 x 1h, mangé dans un resto sympa et "bondé" de personne invisibles (en compagnie de la japonnaise réssucitée)...bref c'était génial.

Après un petit repos et avant de partir à la plage (vers 16h car avant c'est un coup à crâmer), une petite visite de la pagode Long Son est au programme. Eric et moi partons donc en cyclo tandis qu'Anh Khanh décide de trier ses

photos dans les bras de Morphée.

La ballade en cyclo est agréable, et c'est la première qu'on utilise ce moyen de locomotion, par contre j'ai un mal fou à comprendre notre "cycleur"...La pagode Long Son est situé à l'écart du centre ville, vers le nord ouest et aussitôt arrivé, nous devenons la cible de deux écolier vendant des cartes postales mais ils sont sympa et nous indique la direction

du Boudha allongé. Par contre, le Boudha blanc de 14m, qui est l'attraction principale de la pagode, est en plein lifting. Les échafaudages gâchent une peu la statue, mais il faut bien l'entretenir. Sans être rentré dans la pagode, le site est un lieu de visite incontournable de cette ville qui n'a pas grand intérêt.

Nous reprenons ensuite notre route en cyclo pousse en direction du marché afin de faire du change dans une bijouterie.. Ce moyen de locomotion est plutôt sympathique car il permet de mieux profiter du paysage tout en se déplaçant plus vite qu'à pieds. Une fois le change effectué, on retourne vers la plage tout en déclinant l'invitation à un salon de massage. Le "cycleur" dont j'ai pas compris le nom était sympa, on a fait un bon tour de ville mine de rien pour 80 000 dongs.

La soirée sur la plage se passe à contempler de curieux ballets : celui d'un gros rat que se jouant de touristes japonais, celui d'adultes âgés attendant les avances de minettes, parfois mineure...

Publicité
Publicité
26 avril 2006

Hoi An -Nha Trang

Dimanche 09 Avril 2006

Hoi An est une ville où il fait bon de flâner et de se laisser vivre, résultat, on n'a rien visité de la ville ! Cette dernière comporte tout de même bon nombre de choses intéressantes. Ce matin, on tente de limiter la casse en visitant un peu avant de partir pour prendre notre vol à Danang. On se ballade dans le marché local, bien sympathique au demeurant, et l'on passe devant quelques maisons communes et pagodes ainsi que le fameux pont japonais. L'architecture de la ville alterne ce genre de monuments avec des magasins, restaurants et bars. Un pass permet de visiter la plupart des monuments, je pense que ça vaut le coup car d'extérieur les maisons communes sont splendides. Les vêtements sur mesure commandés la veille sont fin prêt (1jour pour les faire et 2h pour les retouches) on les récupère et on quitte Hoi An très content de notre passage. Cette petite ville n'a qu'un seul défaut : le changement récent des noms de rue. La veille de partir pour My Son, on a tourné avec Eric pendant plus d'une heure avant de louer une moto taxi sur 200m ! Le comble est que le chauffeur ne connaissait pas non plus la route et c'est en passant devant par hasard  qu'on a reconnu l'hôtel !

Nous arrivons à Danang, ou plutôt directement à l'aéroport afin de décoller dans un vieux coucou à hélice ! L'aterrisage à Nha Trang se fait sans problème, mais j'ai oublié l'adresse de l'hôtel en France, et évidemment, personne ne connait. En tournant un peu avec le taxi, Eric aperçoit un panneau relatif à notre hôtel, et 5mn plus tard, le taxi nous dépose à la

Pension Camille. La guesthouse est bien au calme, ce qui ne semble pas être le cas de beaucoup de mini hôtel situés sur les grandes artères. Elle est tenue par un couple franco vietnamien très sympathique. La chambre est un peu plus petite que ce que nous avons eu jusqu'à présent mais elle est aussi la moins chère.

La ballade du soir est des plus horribles. Nha Trang est la seule ville jusqu'ici a avoir perdu son identité vietnamienne au profit d'une identité occidentale. Les rues principales sont bondés de restaurants et de pubs où des rabbateurs vantent les mérites de leur "happy hour" et leur cocktails à grand coup de Flyers. Tout semble être fait pour le tourisme de masse, et il nous est difficile de trouver un resto plus "classique", à l'exception des restos de rues. Nha Trang est une station balnéaire et c'est tout. Nous avons quelques difficultés également à organiser un tour pour faire de la plongée masque tuba loin des abbérations touristiques dont le floating bar (boire un coup assis dans une bouée gonflable) est le digne représentant. C'est auprès d'un club de plongée que nous touchons à notre but, et demain c'est une demi-journée snorkeling.

Le soir à la pension, je dépose mon nouvel annuaire de flyers, non sans les avoir consultés. Nan décidément, y'a rien d'intéressant...

26 avril 2006

Hoi An

Samedi 08 Avril 2006

5h du mat j'ai des My Son...la chanson française me manque ! Mais c'est effectivement l'heure à lactel, on se lève et pour Danette, et pour partir sur le site Cham de My Son. Cependant, alors que nous trônons comme des larves à l'accueil, une petite inquiétude nous obscurcit l'esprit : ou kiki l'est le bus ? Du coup, nous demandons au gardien de voir s'il peut contacter l'agence mais comme il ne peut pas, il décide de réveiller l'hotesse d'accueil ! Cette dernière arrive, dans son plus beau pyjama, mais ma fois bien alerte quand même. Elle contacte l'agence, nous dit que le bus est en route, et dans un dernier élan d'énergie, repart se coucher. Effectivement, le bus arrive peu de temps après...Sur le coup on aurait pu réveiller plus de personnes, on l'aurait fait !

Dans le bus, nous sommes un groupe d'une quinzaine de personne et afin de déjeuner, on s'arrête dans une gargotte située à l'entrée du site. Une vache qui rit, un morceau de pain et un thé plus tard, me voici fin prêt pour la visite ! 5h du mat' c'est peut être un peu raide pour se lever, mais cela paye car à cette heure, le site est vide ! Aucun car ne pointe le bout de ses essuies glaces, à l'exception du notre.

My Son a été sévèrement touché, notamment par les bombes américaines car l'endroit aurait abrité des forces vietnamiennes, et du  coup les vestiges sont vraiment en...ruine ! On ne visite que 3 ensembles sur les 6 sortis de terre et seul le premier est encore bien conservé. Néanmoins, voir les murs de brique, et l'architecture Cham, au beau milieu de la jungle a un certain charme, et change radicalement de ce qu'on a pu voir jusqu'ici. De plus, notre guide dont je n'ai pas bien saisi le nom est plutôt bon. Il associe "Histoire" et "Comique" avec une efficacité bien rodée. Le temps d'un instant, je retrouve ma panoplie de photographe animalier et mitraille

littéralement un lézard de ma kalachnikov à 3,5 millions de pixels. Faut dire que ce dernier pose fièrement, comme victime d'une auto-suffisance. Avant de partir, je salue de l'objectif celui qui fut notre guide adjoint : le chien Rintintin ! Ce cabot n'a cessé de nous suivre dès l'entrée du site, s'occupant à passer entre nous ou a aller faire chier des poules !

L'après midi, nous nous reposons un peu avant de partir en vélo pour la  plage de Cua Dai. La plage en elle même n'a rien d'exceptionnel si ce n'est son extraordinaire longueur de 30km. Par contre, en y allant à vélo, on aperçoit des rizières et il est plaisant d'y circuler, le traffic ce jour là étant quasi nulle. Je prends quelques photos que je montre à un vieil homme hilare de voir le rendu. Son fils (du moins je suppose) qui promène les buffles semblent moins enthousiaste donc on ne s'attarde pas, on les salue et on se casse. Le comble pour la plage c'est qu'il se met à pleuvoir à grosse goutte ! Un feu rouge plus tard nous discutons avec des jeunes en mobylettes avant de regagner notre hôtel, qu'on retrouve par hasard !

24 avril 2006

Hué - Hoi An

Vendredi 07 Avril 2006

Ce matin, c'est la course contre la montre. Le départ en open car pour Hoi An est prévu à 10h30, et on compte auparavant visité la Cité Impériale ! Sur la route, nous parvenons dans notre inorganisation à doubler un défilé de touristes organisés et passer ainsi l'entrée avant eux. Il faut une bonne demi journée pour tout voir de la Cité Impériale, mais on ne dispose que de 2h pour voir le maximum. Le lieu est immense et l'on s'y perd facilement...et volontier ! C'est le matin, et pour l'instant, il n'y a pas grand monde et c'est tant mieux. Après avoir passé un étang à poiscailles, on pénètre dans la Cité et lieu est tellement grand que l'on se sent tel un grillon sur un arbre.

Au détour d'une allée, après avoir vu des éléphants (on peut les monter, les pauvres sont attachés sans pouvoir  se déplacer), nous tombons nez à nez avec ce qu'il semble être l'équivalent d'une sortie scolaire. 3 touristes armés de leur numériques contre une horde de marmot lançant des "hello" à tout va ! On leur répond avec notre plus sympathique sourire et quelques coucou de la main, avant de s'éloigner. La Cité vaut vraiment le coup d'y consacrer 4 ou plutôt 5h de découverte. Mais lorsque nous repartons, vers 9h30, les touristes commencent à affluer...mieux vaut se lever tôt le matin.

Nous partons donc en open car pour Hoi An, notre première halte étant pour déjeuner sur la plage de Lang Co. Cette dernière est déserte, il faut dire qu'il y a un peu de vent. Le déjeuner est pris au Lang Co Beach Ressort, "immense" complexe hotelier (en fait un des rares) en construction. Il y a des chances que l'hôtel deviennent bientôt un "club" de vacances, car en cherchant les toilettes on a trouvé une scène avec estrade ! Le repas est pas mauvais et nous rencontrons des français résidant à Danang qui nous donneune adresse à Hoi An pour boire un verre.

Après le repas, nous gagnons Hai Van, que nous quittons assez vite car nous sommes "harcelés" par les vendeurs ambulants trop insistant. C'est la première fois que l'on rencontre ce problème. Néanmoins, le paysage sur la route et notamment les vues sur la plage sont des plus jolies. Ce n'est peut être pas non plus une étape obligatoire. Notre 4x4 longe ensuite My Khe que je trouve sans charme particulier. La plage est longue mais peu large et surtout en pleine ville.

L'arrêt au Montagne de Marbre, malgré la foule demeure intéressant. Il faut bien compter 1h30 voir 2h de visite afin de profiter du site. Pour le coup, j'ai oublié la lampe torche dans la voiture mais en fin de compte, hormis une où nous avons avancé au flash photo, l'ensemble du site se visite sans torche d'appoint. On aperçoit bon nombre de sculpture ou d epeinture ainsi que de temple ou d'autel en excellent état. La sortie ne s'effectuant pas forcément par l'endroit où l'on rentre, après s'être perdu de vu, on s'est perdu tout court. Au pied des montagnes, une multitude de boutiques identiques proposent des statues plus ou moins grandes de marbre. Impossible de s'y retrouver, heureusement, une jeune vietnamienne nous indiquera spontanément le chemin vers notre voiture ! Je la remercierai deux fois de mon plus beau sourire de début de turista !

Nous arrivons à Hoi An devant l'hôtel Thanh Xuan. Nous sommes très bien accueilli une fois de plus. L'hotesse d'accueil nous invite à patienter 10mn le temps que l'on répare la clim' de notre chambre ou nous propose de prendre une douche dans une autre chambre. Bon, pas de 'blème, on patiente devant internet !

La chambre est très jolie et décoré façon chinoise. Elle comprend une vue sur le jardin ainsi qu'une agréable salle de bain. Un première : du savon, une brosse à dent, un nécessaire à chaussure nous sont offert ! La classe quoi ! Nous réservons dans la foulée, après un entretien de groupe avec nous même, le tour pour visiter My Son.

Hoi An est réputé pour son excellente cuisine à prix modique. Le repas du soir au Yellow Star est composé des  spécialités locales (won ton, cau cao, rose blanche) et effectivement est exquis. Nous prenons ensuite un verre (ben oui on se refait pas non plus) dans un pub, qui ne fait pas très couleur locale (because tenu par un français) et comme il y a très peu de monde, la jeune serveuse discute avec nous.

24 avril 2006

Hué

Jeudi 06 Avril 2006

Après un petit déjeuner, on vient nous chercher pour nous conduire à l'embarcadère qui est supra éloigné de 300m. Dans notre verve matinale, on s'autorise même une traversée de carrefour en grande diagonale, notre éclaireuse de 15 ans ouvrant la marche ! Eh on a fait Hanoï alors on a plus peur ! La petite embarcation à moteur va nous ballader sur la rivière des parfums et faire quelques arrêts pour permettre la visite de plusieurs sites. Le personnel du bateau (une famille) n'est pas spécialement "ouvert" mais il y a vraisemblablement une grosse barrière niveau langue.

Notre bateau marque une halte à la pagode Thien Mu. La visite est assez rapide car le site est peu étendu. Cette pagode fut celle d'un moine boudhiste qui s'imola à Saïgon en signe de protestation contre le gouvernement en place, et accessoirement devint l'emblême de différents mouvements contestataires. On y voit, entre autre, une gigantesque tour, un peu comme à Tran Quoc, ainsi que des gardes fraichement repeints et une énorme cloche (non c'est pas moi). Bref c'est sympa et gratuit !

Sur la rivière des Parfums, différents tableaux défilent sous nos yeux, scènes de pêche, transport martime de marchandise, lessive ou encore agriculture. On y voit même une vieille vedette de patrouille fluviale starifié dans d'Apocalypse Now (être star pour une vedette est un minimum). La seconde halte approche, et se situe au niveau du tombeau royal de l'empereur Tu Duc, qui nécessite un petit trajet en scooter (5mn) afin de le rejoindre. M'étant renseigné sur le coût du trajet, je lui indique le prix aller et retour soit 20 000 dongs. Mon conducteur est d'accord et donc on part, non sans une certaine retenue de mon côté car je voue une allergie certaines au engin à deux roues motorisés ! Le tombeau est immense, et les 40 mn de visite allouée sont bien insuffisantes, car il faut bien 1h pour

parcourir l'ensemble du site. Il fait très chaud et à force de cavaler, on transpire vite. Peu à peu je retrouve les décors aperçu dans les livres ou sites de voyageurs consultés avant mon départ. L'ensemble est très majestueux, et les touristes commencent à affluer sévère. Je repars du tombeau, content d'avoir presque tout vu...presque mais pas tout, car je

n'ai pas pu faire une partie. Je retrouve mon conducteur de scooter, qui me dit d'emblée que je suis en retard. Arf, j'ai l'habitude !

Retour sur le bateau, après une petite discussion entre mon conducteur, une vendeuse de boisson et moi même, qui m'a un peu agacé sur le coup. Tenter d'augmenter le prix du trajet sous prétexte qu'il fait chaud et que le conducteur à soif...comment dire me laisse un peu perplexe. Rien de bien grave non plus, il suffit de dire non et de partir. A bord le déjeuner est servi, et tout le monde nous attendait ! Les plats sont posé à terre sur une mince paillasse. Anh Khanh me fait signe de retirer mes chaussures, ce qu'à fait tout le monde, mais trop tard j'ai déjà parcouru toute la paillasse avec ! C'est plutôt sympathique ce petit déjeuner, mais ce n'est pa s au goût de tout le monde. Il faut dire que l'on a vu les proprio nettoyer les assiettes avec l'eau du fleuve, donc en mangeant nous savons que nous nous exposons à un petit risque. Dans l'ensemble, ce n'est pas mauvais et il y a suffisamment à manger, même pour les fourmis gambadant joyeusement !

La responsable des touristes (notre guide urbain de 15 ans) nous indique que deux autres tombeaux sont intéressant à voir mais que nous ne disposons que de 20 mn pour chacun d'entre eux. Ah, c'est trop peu, d'autant que l'un d'entre eux est plutôt éloigné ! Du coup on décide en assemblée de ne retenir que le tombeau de Ming Mang et d'y consacrer 40 mn. Tant pis pour Khai Dinh, ce sera pour une autre fois. Le tombeau de Ming Mang est joignable à pied (c'est a 200m de l'embarcadère) et est réellement majestueux. Il est très plaisant de s'y promener. La chance est avec nous car il est pratiquement désert, du coup on en profite un max. Si Tu Duc comporte plus de constructions, Ming Mang comporte davantage de jardin. Pour nous désaltérer des 40 minutes de visite, nous achetons chacun une noix de coco ouverte à la machette avant de rejoindre le bateau. Bon, évidemment, on  est en retard  et tout le monde nous attend ! D'une certaine manière, nous représentons fidèlement la France !

Le trajet retour se passe avec nos noix de coco, qu'on se balladera même un peu une fois arrivé à terre car on refuse de les balancer par terre. On finira par trouver la délivrance sous les traits d'une poubelle. Faut dire qu'on était beau avec nos noix de cocos à la main ! En retournant à l'hôtel, on décide de transférer les photos de nos cartes mémoires sur cd. Bon on en profite également pour siroter une binouse dans le bar du coin ! L'un des clients nous observe à plusieurs reprises, sans doute ne pensait-il pas que des touristes "riches" viendrait se mêler à eux dans cette petite gargotte dont le point de vue principal est un immeuble en chantier ! La proprio nous offre du thé vert, et du coup nous lui laissons un pourboire, ce qui la surprend et la ravit à la fois. C'était bien sympa.

Le soir, on se rend au Tropical Garden, un resto gastronomique avec un orchestre de musique traditionnelle. Encore une fois c'est très bon et nous goûtons pour l'occasion un verre de vin de Dalat. La musique traditionnelle est sympa, notamment la reprise de Mike Brandt avec "Qui saura" ! Un groupe de touriste organisé arrive et génère un bruit pas possible en s'installant, au point que les musiciens s'arrêtent de jouer. Un grand merci pour ces fabuleux touristes français, dont l'âge avancé ne leur a pas encore appris le respect ou la discrétion. Durant notre repas, nous entendrons quelques grandes phrases philosophiques dont la très célèbre "les assurances, de toute façon, ça sert que quand t'en as besoin". Si ce type de touristes pouvait se contenter de voyager avec une vidéo d'Antoine, ce serait pas plus mal...

22 avril 2006

Baie d'Halong

Mardi 04 Avril 2006

Nous partons pour la baie d'Halong, et paf, après s'être levé, puis avoir attendu, il semblerait que cette fois ci on vienne bien nous chercher ! C'est une croisière de 2 jours et 1 nuit avec visite de grotte, baignade et kayaking. Après avoir fait un stop dans l'une des boutiques touristiques (aussi intéressante que celle de Hoa Lu), nous arrivons à l'embarcadère de

Bay Chay. Il y a pas mal de monde mais aussi beaucoup de bateaux. Sur le quai nous recroison Lou le californien rencontré dans le train de Sapa, d'ailleurs nous ferons ce tour en compagnie de Daphné ! Pour embarquer nous passons d'un bateau à l'autre, en enjambant ou en passant par dessus bord, enfin façon de parler ! L'attente est encore un peu longue, avant que ce soit au tour de notre bateau de voguer. Nous avons le même itinéraire que ceux qui ont opté pour un circuit de 3 jours. Hung, notre guide nous a fait un rapide briefing de la visite, et j'ai quelques doutes sur l'un des points de la visite, en l'occurence celui qui nous intéressent le plus, la grotte du tunnel. Sur le dépliant, il est précisé que nous la visitons, mais après avoir demandé à hung, il semblerait qu'elle ne se visite pas en groupe. Petit désenchantement...

J'ai l'impression qu'une armée de navire à touriste envahit la baie. Le repas est servi à bord et à table, le temps est nuageux. l'après midi, nous visitons Hang Sun Sot, composée de trois immenses salles dont la particularité est d'être éclairé par des jeux de couleurs. On distingue ici et là quelques formes animales mais ce qui retient mn attention dans ce

paysage enchanteur, c'est la poubelle en forme de pingouin ! Un magnifique contraste à la fois kitsh et décalé.

Nous continuons ensuite la visite de la baie en direction de l'îlot Titop. Cet îlot, du nom d'un cosmonaute russe, offre une vue aérienne, ou du moins en hauteur sur 360°, enfin après avoir gravi les nombreuses marchent. Comme nous avons réservé, un tour en kayak, avec Eric on fait la montée à la puissance 10, enfin sur 20 marches ! La vue vaut vraiment le coup, bien plus que le tour en kayak gonflable à proximité de la plage.

Le soir, nous mangeons en compagnie des autres participants parmis lesquels des slovènes, des israéliens, un anglais, une hollandaise. Mais avant de manger, c'est la crise de rire car Eric s'est enfermé dans les toilettes et la serrure monté à l'envers a cassée ! Il est délivré après quelques coups de hachoirs et de tournevis. Les cabines sont très jolies en apparences et comportent tous le nécessaire : wc, douche, lit seulement elle comportent également des cafards ! Le pire étant sans doute les chambres près des moteurs ou des cuisines ! Pas top cool non plus, notre navire s'arrime à un autre, ce qui nous gachent un peu la vue...

Mercredi 05 Avril 2006

La nuit s'est bien passée (à l'exception de mes gestes paranoïaques pour me débarasser de cafards virtuels) et ce jour nous voguons sur la baie afin de déposer ceux ayant un circuit 3 jours sur Cat Ba. bref, on navigue mais on ne visite aucune grotte et n'ayant plus de guide (Hung est parti sur Cat Ba) nous n'avons plus d'explication. Je suis assez déçu de ce tour sur Halong. Le guide était bien, le paysage étonnant mais en fin de compte, beaucoup de temps perdu qui aurait pû être mieux employé si tous les participants avait

souscrit le même tour.

Retour à l'hôtel Thien Trang, où un taxi nous attend pour 18h sauf qu'il est déjà là à 17h ! Pas le temps de se lever, mais juste le temps de nettoyer le vomi déposé sur mon sac, cadeau du chat de l'hôtel !

Nous arrivons à Hué et dès l'attérissage, nous sommes confrontés à un manège qui nous laisse sans voix. On sort de l'avion, un bus nous accueille. Le bus fait un virage de 30 mètres et en fait, on est invité à descendre car c'est la fin du trajet ! Pas de doute, le service est vraiment étudié pour que les voyageurs ne se fatiguent pas. Nous, cela nous a beaucoup amusé ! L'aéroport de Hué est très petit et l'on récupère les bagages très rapidement.

Le chemin jusqu'à l'hôtel Binh Minh Sunrise 2 semble plus calme, d'un point de vue circulation, qu'Hanoï. Faudra attendre demain matin pour en être sûr ! A peine arrivé devant le portique de l'hôtel, alors que je m'apprête à ouvrir la porte du 4x4 qui nous y a conduit, j'aperçois 3 employés de l'hôtel qui arrivent en courant afin de nous ouvrir les portes ! On hallucine un peu sur le coup. Ils portent ensuite nos bagages, celui qui récupère le sac d'Anh Khanh morfle un peu plus que les autres. Moi je tiens à porter moi même mon sac jusqu'au 3ème étage, mais niveau accueil c'est vraiment super !

La chambre est spacieuse, propre et nous disposons d'une baignoire. Climatisation et ventilateur sont au rendez vous. Nous descendons utiliser le service internet gratuit et nous renseigner pour la visite des tombeaux royaux et une ballade sur la rivière des Parfums.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Dât Rông
Publicité
Publicité